Historique

La Vilaubois : une histoire atypique

La Vilaubois a été construite par tranches successives.
Deux promoteurs ont mis en œuvre le chantier, l’ensemble était constitué par des pavillons et deux immeubles en partie basse de la résidence bordant l’avenue Emile Zola.

A partir de 1970 les premiers résidents sont entrés dans les lieux.

En 1971, des prospectus et des panneaux à l’entrée de la copropriété annonçaient la construction de logements, tous n’étaient pas occupés, le bureau de vente manquait de dynamisme.

Puis le promoteur initial, en grande difficulté, a du céder le chantier à la société CARPI, elle-même instrumentée par Maison Familiale, pour l’achèvement des travaux.

Enfin, 140 pavillons portant le nom d’Alezan, vendus par la Sté CARPI sise à Cambrai dans le Nord de la France, sont sortis de terre entre 1976 et 1978. Ils deviendront « la Résidence de La Croix St Jacques » et plus tard « La Vilaubois ».

Le saviez-vous ?

  • Les pavillons sont répartis autour de la rue Marc CHAGALL dont l’anneau mesure 1 KM.
  • La Vilaubois regroupe environ 1000 personnes.
  • La résidence de la Vilaubois fut bâtie sur le parc du Château de Mun.
    Le château du 19ème siècle subsiste encore, ainsi que quelques arbres vénérables (platanes et chênes).

 

Création du syndicat coopératif des copropriétaires :

De 1970 à 1976 un syndic professionnel dirigeait l’agence chargée par le promoteur de la vente des lots.

Plus tard, s’est constitué un nouveau syndicat des copropriétaires administré par un syndic professionnel : l’agence SIMONET. Contrôlé par un conseil syndical de bénévoles dévoués, il fut pris en défaut d’efficacité.

Ce syndic fût alors remplacé par vote de l’assemblée générale et se sont des bénévoles qui ont décidé de se lancer dans l’aventure afin de créer un syndicat coopératif. Celui-ci gèrerait la copropriété sans plus recourir à un syndic professionnel.

Tout cela n’était pas une mince affaire. Il fallut mettre en œuvre de nombreux projets comme ceux de l’entretien du parc, du clubhouse, de la piscine, de l’aire de jeux, des tennis, de la télévision, des voies et des réseaux. Ces derniers furent rétrocédés à la ville en 1986 qui en à la charge depuis. De plus la résidence était dotée d’un gardien chargé de l’entretien, logé et payé.

 

Les bénévoles ont retroussé les manches ;

  • le départ du gardien a été négocié,
  • la loge a été récupérée pour y installer le bureau du conseil syndical,
  • une secrétaire a été embauchée à mi-temps,
  • une entreprise chargée de l’entretien des espaces verts a été recrutée à moindre coût,
  • le fonctionnement de la piscine, qui était assuré par le gardien, a été confié à un bénévole qui s’est employé, avec la complicité de jeunes de la résidence recrutés pour l’été, à faire de cet espace un endroit sécurisé et agréable.

L’aventure du syndicat coopératif se poursuit encore aujourd’hui.